mardi 16 février 2010

Une prière



Quand je ne serai plus là, lâchez-moi
Laissez-moi partir
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté !
Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré

Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que pour quelques temps
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur
Je ne suis pas loin et la vie continue
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai

Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec la Grande Mère !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne dors pas
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit
Je suis la sève qui monte en chaque arbre
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là...... je ne suis pas mort.

(j'ai eu la chance de lire cette prière sur le blog de Oya)

2 commentaires:

  1. Et moi, c'était "ma petite Luciole" comme je l'appelais, il illuminait ma vie et me montrait le chemin.... merci pour cette belle prière qui n'efface pourtant pas mon immense chagrin...
    Martine (Souris21)

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  2. Je te récris ici le petit mot que j'avais mis sur facebook, mais qui trouve ici sa juste place.
    Ton papa, il n’avait jamais eu de cesse de vous voir grandir tous les trois et prendre votre envol en veillant à ce que vous ne manquiez de rien, même dans les moments où lui-même a rencontré des obstacles sur sa route. Vous étiez sa priorité…. Il n’a jamais perdu espoir et s’est toujours relevé seul pour reconstruire avec acharnement et sans se décourager, ce qui s’écroulait derrière lui. Il avait ce petit plus qui forge les hommes d’exception, car c’en était un ! Il avait sa main dans la mienne quand il est parti, et je ne l’ai pas lâchée comme je lui avais promis. Sa maladie t’a fait grandir, il n’attendait que ça ! Je crois que secrètement, car il était pudique, il a adoré que tu viennes passer un moment vers lui chaque fois que tu le pouvais. Et puis je pense à ces petits riens qui lui ont adoucis cette fin d’année quand nous avons trinqué avec des petites bouteilles de Kriter que tu avais apportées, du foie gras, et surtout, des crevettes-mayonnaise ! Il était heureux et nous laisse de biens jolis souvenirs. N’oublie surtout pas la promesse que tu lui as faite c’est la plus belle preuve d’amour que tu puisses lui donner. Je te fais plein de bisous - Martine (Souris21)

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